Atelier de restauration de Pauline Helou-de La Grandière, restauratrice de peintures (tableaux anciens et modernes). Vous pourrez voir le déroulement d'une restauration du diagnostic au vernissage final, connaitre les détails des traitements effectués sur les oeuvres et voir l'évolution de la restauration quasiment au jour le jour.
Courbet, Corot, Rousseau & Boudin
Huile sur toile sbg COROT : peinture transposée sur toile (gaze et enduit de transposition). 40,2 x 32 cm.
Huile sur bois sbg "TH. Rousseau" 32,2 x 46 cm. Panneau de contreplaqué acajou de 1 cm d'épaisseur (3 couches de bois). Le tableau a été anciennement cartonné dans un journal (traces d'inscriptions).
Huile sur toile sbd, en rouge : "G. Courbet". 45,8 x 54,9 cm. La toile porte les traces d'un refixage généralisé à la cire-résine ; elle est tendue sur un châssis à clé moderne.
Huile sur toile sbd : "G. Courbet". 60,5 x 40,8 cm. La toile, portant la marque du fabriquant OTTOZ est montée sur un châssis fixe à écharpe grâce à des bandes de tension. Le vernis est oxydé, et la toile est déformée (enfoncements et déchrirures).
Ange Ottoz, successeur de Belot (anciennement rue de l'arbre Sec), est le premier marchand de toiles d'une dynastie importante : Alexis Ottoz (installé plus tard rue ND de Lorette, fournisseur et marchand de Courbet, qui exposa en 1872 la Femme couchée de Courbet refusée au Salon) et Jérôme Ottoz (installé au 22 rue La Bruyère, fournisseur de Corot, Fromentin, dont on possède un portrait par Degas). Les oeuvres portant le même cachet "Ange Ottoz, rue de la Michodière, n°2" sont datées de 1830 (Dubuffe), 1855 (Fromentin) jusqu'en 1868 (Corot). A ce marchand de la rue de la Michodière, la Fontaine Gaillon va succéder dans un premier temps (Albums de Corot, 1868) puis Henry à partir de 1884.
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