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Eugène Boudin : Le port de Camaret, 1872.

Avant chaque mouvement, nous inspectons les micro-altérations des œuvres, petites éraflures discrètes, légères matités de surface, chaque détail est passé au crible, noté, consigné dans un "constat d'état" parfois traduit à tord par "rapport de condition" (parce que constat d'état se dit "condition report" en anglais...). 

C'était le cas la semaine dernier pour cette oeuvre du Musée d'Orsay, observée à Angers où elle est déposée, avant son départ pour une exposition, en Bretagne.

Super privilège que de pouvoir observer le Port de Camaret par Eugène Boudin d'aussi près...

 Eugène Boudin passe plusieurs séjours en Bretagne, à Camaret dans les années 1870, et naturellement, il peint les ciels et bateaux du port. Cette vue du port date de 1872.


La peinture, appliquée en couche fine, ou en demi-pâte sur une préparation grise est fragile et a déjà fait l'objet d'une intervention de restauration importante.

L'oeuvre est aujourd'hui en parfait état de conservation.

Détacher des moisissures sur une œuvre contemporaine

Une oeuvre composée d'acrylique de 2005 a subi un dégât des eaux qui a provoqué un développement de moisissures : les champignons ont laissé un grand nombre de "piqures", petites taches brunes inscrutées dans la trame de la toile.

L'oeuvre a été traitée avec un antifongique mais les piqures restent visibles et ne rendent pas l'oeuvre présentable : un traitement de désincrustation des taches brunes d'origine fongique doit être réalisé.

Cette intervention est rare, particulièrement sur une oeuvre aussi récente, et un protocole de traitement inédit est mis en place avec Agata Graczyk (Institut national du Patrimoine).

Le protocole se développe suivant trois axes :
1. Recherche bibliographique sur des cas similaires (art contemporain, textile, arts graphiques, art rupestre, art monumental, etc., et orientation via des échanges avec des professionnels spécialistes) ;
2. Essais de produits adaptés, tant par leur nature, compatibilité avec les matériaux, efficacité vis à vis de la tache, que par leur mise en oeuvre et leur innocuité sur la peinture.
3. Mise en place du protocole de restauration de l'oeuvre.

Taches laissées par les moisissures au revers de l'oeuvre.

Taches laissées par les moisissures visibles sur la face.

Taches laissées par les moisissures visibles sur la face

Répartition des taches au revers.

Sous UV : d'autres traces de moisissures sont visibles (revers).


Tests pour l'innocuité des produits : sur des échantillons de toile (peintes et vierges) donné par l'artiste.

Jean Lecomte de Nouy : Mort pour la Patrie, à Orsay


Du 24 septembre 2013 au 2 janvier 2014 se tient au Musée d'Orsay une exposition autour du Nu, (Masculin/Masculain. L'homme nu dans l'art de 1800 à nos Jours) ;


Pro Patria, nu de Lecomte de Nouy, a été traité avant de partir à Paris pour y être exposé.
Les bordures révèlent le réemploi d’une toile déjà peinte, au format plus important, que l’on peut dater de 1883 grâce à la signature au dos de la toile « 19 7bre 83 ». fragments de composition visibles sur les bordures.


Cette oeuvre avait été présentée au Salon de 1893, où une photographie ancienne (avant 1900) et les commentaires des critiques du Salon (Guy de Montgaillard, Lecomte du Noüy, Paris 1906) permettent de connaitre la composition initiale modifiée (scène de bataille contemporaine en arrière plan effacée ensuite pour éviter les commentaires politiques) ; cette reprise par l’artiste est antérieure à 1900 (acquisition par le musée).

Cette oeuvre a fait l'objet d'une restauration en 2004 par Nathalie Giffard de la Jaille, au cours de laquelle le support avait été traité (reprise de déformation), puis le nettoyage mené (décrassage et allègement de vernis). 

1.           Etat général de l’œuvre
Les moisissures sont présentes au revers (toile) et sur la face, particulièrement en partie basse. Le mycelium noir est très incrusté dans le réseau de craquelure et dans la toile. En dehors des moisissures, bon été général malgré la présence d’un réseau de craquelures complexe lié à l’histoire matérielle de l’œuvre ; Ce réseau de craquelures prématurées est généralisé et stable.
Le support présente quelques déformations directionnelles suivant le réseau de craquelures (contraintes liées à l’épaisseur de 2 couches picturales superposées et probablement amplifié suit à l’apport d’humidité lié au sinistre) ; des déformations convexes en parties basses liées à la présence de scrupules (petites échardes de bois du châssis supprimées partiellement).
Certaines craquelures sont observées comme pouvant présenter des amorces de soulèvement à terme, mais sont stables (à surveiller).
3 gouttes de résines sont observées à dextre : elles semblent avoir coulé avec l’apport accru d’humidité.

1.           Etat général du cadre
Sa restauration a été confiée à Sébastien David.

1.           Interventions

1.      Contrôle : Les zones de fragilité potentielle sont jugées stables et ne sont pas consolidées.
2.      Dépoussiérage : Un dépoussiérage important du revers et de la face est effectué (aspirateur Nilfisk avec Filtre Hepa, pinceaux propres et désinfectés).
3.      Traitement antifongique : Après dépoussiérage, un premier passage de nitrate d’éconazole[1] aqueux est effectué par pulvérisation contrôlée sur la face (avec compresses en cas de formations de gouttes à la surface), et au revers ; le châssis et les chants sont traités au pinceau. Après le premier passage, un dépoussiérage à l’éponge en latex microporeuse est effectué : une part importante du mycelium noir est supprimé, mais une autre partie reste piégée côté pictural dans le vernis, régénéré par la part d’alcool du fongicide (éconacide). Le second passage fongicide est effectué le lendemain, conformément aux prescriptions du laboratoire.
4.      Mesures conservatoires au revers : Les clés sont sécurisées, les scrupules supprimés et un dos protecteur à base de carton pHiCore est placé au revers.



[1] Econacide : solution fongicide au nitrate d’éconazole 2g/litre mise au point par le LRMH en solution aqueuse (France Organo Chimique).

Titre : Mort pour la Patrie
Auteur : Jean Lecomte du Nouÿ
Format : 1, 02m x 1, 80m




coulures de peinture / vernis

à voir / à lire :







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Jongkind : L'Estacade 1853

Johan Barthold Jongkind : Vue de la Seine à Paris, l’Estacade, 1853
Musée des Beaux-Arts d'Angers (anciennement attribué au Musée d'Orsay)



La passerelle de l’Estacade a été construite en 1818, rejoignant la pointe de l'île Saint-Louis à la rue Agrippa d’Aubigné, pour mettre les bateaux à l'abri de la dérive des glaces. Une passerelle pour piétons a été aménagée sur l'estacade, incendiée à plusieurs reprises en 1833 et 1843, puis détruite en 1938.
Voir : http://paris1900.lartnouveau.com/ponts/passerelle_de_l_estacade.htm




Signature, lieu et date.


Cette œuvre en soulèvement semble l’être de façon récurrente. Ces soulèvements semblent être liés à la nature même de l’œuvre : Cette œuvre a probablement été réalisée au début du Printemps ( les tenues des personnages (bonnets, manteau) ainsi que les éléments du paysage (cheminées fumantes) indiquent qu’il s’agit des premiers jours du printemps, sous un très beau temps, mais probablement très froid), les conditions d’exécution seraient ainsi à l’origine des contraintes entraînant une tendance aux craquelures et ensuite aux soulèvements[1].

Détail des craquelures avec soulèvements



L’origine de la fragilité étant liée à la mise en œuvre, nous ne pouvons pas agir sur les causes, mais il est néanmoins possible d’en limiter la récurrence en protégeant la toile des variations dimensionnelles qu’entrainent les vibrations et les changements de climat.





Décrochage en cours dans les salles du Musée





Notre intervention vise à rendre l’œuvre transportable pour son prêt déjà programmé à l’exposition Eblouissant reflets au Musée des Beaux-Arts de Rouen, nous interviendrons sur les zones altérées soulevées et sur de meilleures conditions de conservation préventive. Il ne s’agit pas d’un programme de conservation plus approfondi, qui pourra être envisagé dans la décennie à venir et qui pourrait avantageusement reprendre la tension générale de la toile (châssis voilé) ainsi que les retouches désaccordées et les oxydations et encrassements de vernis.

Protection arrière



[1] La question de la peinture en plein air peut être posée, malgré les dimensions de ce format : Les peintres du « plein air » qui ont travaillé sous tous les climats ont beaucoup souffert au moment de la mise en œuvre de leurs tableaux des conditions extérieures, qu’elles soient extrêmement froides et humides (Renoir attrape une pneumonie en peignant à L’estaque) ou extrêmement chaudes et sèches, comme Fromentin en fit l’expérience : « J’étais sur une terrasse au dessus de l’oasis, en vue du désert, eu plein sud, peignant malgré le vent, malgré le sable ; ma boite à couleur qui ne tenait pas sur mes genoux, peignant, comme tu te l’imagines, avec des couleurs à l’état de mortier, tant elles étaient mêlées de sable » (Eugène Fromentin cité par Christine Peltre, L’atelier du voyage, Le Promeneur, Gallimard 1995 p.43)...

 En ce qui concerne Jongkind, d'après François Auffret, un seul témoignage de l'artiste prouvant qu’il avait peint en plein air existe pour les années normandes de 1862 à 1865. ; en revanche, plusieurs témoignages évoquent Jongkind dessinant en plein air puis peignant en atelier, atelier qu’il appelait – dans son logis de la rue de Chevreuse – sa « chambre à peintre ». (F. Auffret, Johan Barthold Jongkind (1819-1891), héritier, contemporain et précurseur, Maisonneuve et Larose, Paris, 2004 - Merci à M. Auffret pour ses précisions apportée sur ce détail).






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Bodinier, Ischia, paysage d’Italie d’après Achille Giroux, 1830


Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 34,1 x 53
Compo : 33 x 51,7 cm
Vue : 33,4 x 52,9
Titre : Ischia, paysage d’Italie d’après Achille Giroux
Technique : Papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Inv. : MTC 3006
Problématique : présentation
Signature : à l’encre « Ischia Copié d’aprè achille Giroux, G.B. rome 1830 »
Inscription : voir signature + étiquettes « 3,006 »




















Description :
Support :
- Papier marouflé sur toile de coton fine
- Châssis à clé (qualité Beaux-Arts) chanfreiné et biseauté
- Marque de fabriquant : non
- Clés ajoutées plus tard.
- Toile tendue par semences oxydées, recouverte d’un bordage blanc.
Couche picturale :
- Huile Demi-pâte Empâtements, Glacis, Frottis
- Tracé visible
- Restaurations anciennes (retouches)Vernis épais
Altérations :
- Clés manquantes : 1
- Usures des bordures
- Déformation toile
- Poussières
- Scrupules (2, en bas)
Agrandissement par Bodinier
- Nombreuses éraflures (ciel) entraînent lacunes et déplacage de vernis.
- 3 enfoncements par la face provoquent ruptures du papier et déformation de toile.
- Vernis oxydéEncrassement très important


Interventions:



Démontage de l’étiquette
Dépoussiérage
Suppression des scrupules
Consolidation des bordures (agrafes)
Sécurisation des clés et remplacement de la clé manquante
Reprise de planéité des enfoncements
Consolidation des ruptures de papier
Réintégration des lacunes en papier
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.) Voir la fenêtre pratiquée dans le ciel
Allègement de vernis (définition du protocole, test de solubilité, allègement au bâtonnet de coton ou en gel)
Allègement de vernis (temps estimé d’intervention)
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Repiquage des usures
Vernissage (Regalrez, MS2A, Laropal, Dammar)



Bodinier, Oratoire adossé à un mur, 1824

Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 27 x 22,3
Compo : 25,3 x 21,1
Vue : 25,3 x 21,1
Titre : Oratoire adossé à un mur
Technique : huile sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-935-1
Problématique : retouche
Signature : GB rome 1824 au crayon
Inscription : au revers
Description :
Support :
- Papier marouflé sur carton bleu (5mm)
- Bordage faux kraft (sauf bordure inférieure)
Couche picturale :
- Huile en demi-pâte et frottis
- Tracé visibleBordures latérales repeintes. Bordures inférieure et supérieure hachurées au crayon


Altérations :
- Grandes éraflures provoquant des lacunes importantes de couche picturale. Encrassement important (avec points d’oxydation)

Interventions:

REFIXAGE ERAFLURES à voir avec PC
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.).ou gomme Wishab
Suppression des points d’oxydation (au bâtonnet ou par voie mécanique, scalpel)
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)


Vallée près de Tivoli, route pour aller à Subiaco 1823


Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 17 x 41 cm
Composition (pas très droite) : 16,5 x 40,9cm
Vue : 16,4 x 40,1
Titre : Vallée près de Tivoli, route pour aller à Subiaco
Technique : huile ou gouache sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-912-1
Problématique : nettoyage
Signature : Au crayon, « …. 12 février 1823 » et «(illisible)
Inscription : au dos (titre + « 12 juillet 1823 »

















Description :
Support :
- Papier marouflé sur carton (5mm)
- Pas de bordage
Couche picturale :
- Huile ou gouache en demi-pâte
- Tracé visibleBordures supérieure et gauche repeintes
Altérations :
- 2 zones de papier déchiré PC Encrassement important (avec points d’oxydation
Interventions:

Démontage de l’étiquette
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.).ou gomme Wishab
Suppression des points d’oxydation (au bâtonnet ou par voie mécanique, scalpel)
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Repiquage des usures

Bodinier, L’étang de Souçelles 1818

Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 21,1 x 34,1 cm (composition : 19,8 x 32,9)

Titre : L’étang de Souçelles 1818
Technique : huile sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-902-1
Problématique : déplacages
Signature :
Inscription : au dos : à l’encre « GB de l’étang de Souçelles 1818















Description :
Support :
- Papier fin marouflé sur carton(2mm) entouré de faux kraft jaune.
- Le papier est découpé sur tous ses cotés (sauf le long de la bordure droite).
- L’œuvre porte encore le filin métallique (qui a laissé dans toutes les œuvres (sauf judith et holopherne) la trace de trous comme des agrafes : c’est l’accrochage des cartons avant encadrement)
Couche picturale :
- Huile Demi-pâte
- Tracé visibleZone laissée en réserve (mais l’œuvre est vernie – sans être signée)










Altérations :
- Lacunes nombreuses, liées à des déplacages. Des écailles retournées (provenant d’une peinture sur toile – trame visible au revers de l’écaille) se sont également collées sur la peinture : il est probable que cette altération soit liée à un stockage couche picturale contre couche picturale de deux œuvres en cours de séchage.
- Eraflure
- Encrassement Scories d’insectes










Intervention:






Suppression des écailles retournées collées dans le ciel au scalpel
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.)
Suppression des scories (mécanique)
Réintégration illusionniste des déplacages (Gamblin Conservation Colors)

Bodinier, Paysage d'Italie, 1824


Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions :17,6 x 42
Composition : 16,8 x 41,3
Vue : 16,5 x 41

Titre : Paysage d’Italie
Technique : huile ou gouache sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-911-1
Problématique : nettoyage
Signature : au crayon « Près le tombeau de néron ? » et « G.B. le 11 janvier 1824 »
Inscription :voir signature + étiquette lacunaire « 97 »
Description :
Support :
- Papier marouflé sur carton (5mm)
- Bordage en faux kraft collé après marouflage puis repeint pour permettre d’agrandissement de la composition à la vue actuelle dans le triptyque.
Couche picturale :
- Huile ou gouache en demi-pâteTracé visible
Altérations :
- Lacunes associées aux éraflures Encrassement important (avec points d’oxydation



Démontage de l’étiquette
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.).ou gomme Wishab
Suppression des points d’oxydation (au bâtonnet ou par voie mécanique, scalpel)
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Repiquage des usures

Bodinier, Attelage de bœufs terrorisés par l’orage, 1825


Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 26,5 x 37,5
Compo : 24,7 x 36
Vue : 24,9 x 36
Titre : Attelage de bœufs terrorisés par l’orage
Technique : huile sur toile marouflée sur carton
Inv. : MBA 82-941-1
Problématique : nettoyage
Signature : gravé dans la couche picturale 20 7bre 1825
Inscription : étiquette lacunaire, au revers 28 côté gauche.















Description :
Support :
- Toile de lin (armure toile) enduite (préparation blanche) marouflée sur carton (5mm)
- La toile est aux dimensions exactes du carton.
Couche picturale :
- Huile
- Demi-pâteLes dimensions de la composition ont été modifiées : la première composition (20x30 cm) a été agrandie pour obtenir les dimensions actuelles de la vue : 25 x 36 cm.






Altérations :
- Nombreuses usures (notamment dans la marge agrandie gauche)
- Coulures blanches
- Etiquette lacunaire
Trace d’un dégât des eaux ancien (blanchiments, notamment dans une marge, en partie basse).
- Cloque de décollement de marouflage (marge droite) Encrassement important












Interventions:






Démontage de l’étiquette
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.)
Allègement de vernis (définition du protocole, test de solubilité, allègement au bâtonnet de coton ou en gel)
Allègement de vernis (temps estimé d’intervention)
Refixage des usures (à voir avec PC)
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Repiquage des usures
Vernissage (Regalrez, MS2A, Laropal, Dammar) éventuel

Bodinier, Judith & Holopherne.



Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 26,6 x 25 cm

Titre : Judith & Holopherne
Technique : huile sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-942-1
Problématique : vernis brillant
Inscription : au revers, crayon « milieu 28 ». Etiquette démontée et recollée « 54 »

Description :
Support :
- Papier fin et cassant marouflé sur carton (ep. 2mm) recouvert au revers d’un papier bleu.
Couche picturale :
- Huile (Demi-pâte et pâte)
- Tracé visible (carnations Holopherne)oloHoloH
- Vernis épais et brillant (vernis récent)
- Nombreuses lacunes anciennes retouchées (drapé de la servante)
Altérations :
- Des coulures (projection d’un matériau extérieur ou vernis ?) ont blanchi dans la partie épaisse de la goutte (lié à l’humidité ?)
- Vernis très brillant, très hétérogène par rapport aux autres compositions de Bodinier.

Suppression des traces blanches
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.)
Repiquage des usures
ou / et

Allègement de vernis (définition du protocole, test de solubilité, allègement au bâtonnet de coton ou en gel)
Allègement de vernis
Suppression des repeints
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Vernissage (Regalrez, MS2A, Laropal, Dammar)

Bodinier, Paysage d’Italie, 1826


Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions : 25,5 x 27,2
Compo : 24,6 x 36,1
Vue : 24,7 x 36,5
Titre : Paysage d’Italie
Technique : huile sur toile
Inv. : MBA 82-943-1
Problématique :
Signature : à la peinture, Rome mai 1826
Inscription : au revers, crayon « 28, côté droit »













Description :
Support :
- Toile de lin marouflée sur carton, armure toile, enduite (préparation blanche), marouflée sur toute se surface sur un carton bleu épais (4mm). La composition était initialement prévue dans un rectangle inscrit dans le support toile mesurant 23 x 36 (tracé des lignes sous-jacent à la peinture). La toile avait été tendue précédemment (traces de guirlandes de tension sur la bordure droite). Bodinier a ensuite marouflé la toile sur le carton et pratiqué des agrandissements en parties supérieure et inférieure.
Couche picturale :
- Huile en demi-pâte
- Tracé visible
- Vernis satiné
Altérations :
- Fragment d’étiquette sur la couche picturale.
- Encrassement important
- Nombreux points d’oxydations (traces d’insectes)
- Accident : éraflure, soulèvement et lacune (choc par la face) dans le ¼ supérieur droit.
- Eraflure
- Usures
- Décollement localisé de la toile (bordure droite)
- Vernis oxydé
- Encrassement important
Interventions:

Consolidation du marouflage (colle de pâte)
Démontage des fragments d’étiquette
Refixage
Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.)
Suppression des scories d’insectes
Réintégration illusionniste des lacunes (Gamblin Conservation Colors)
Repiquage des usures



Bodinier, Paysage autour de Castel Gondolfo 1823

Auteur : Guillaume Bodinier
Dimensions :16,1 x 29,7
Compo : 14,2 x 28,6 (avec usure sur bordure)
Vue : 14,6 x 28,6
Titre : Paysage autour de Castel Gondolfo
Technique : huile ou gouache sur papier marouflé
Inv. : MBA 82-1003-1
Problématique : nettoyage
Signature : gravé dans la couche picturale, « Castelgondolfo 7bre 1823 »
Inscription : au revers, au crayon « n°30, côté gauche »










Description :
Support :
- Papier marouflé sur carton bleu épais (6mm) bordé (sauf sur la bordure droite) de faux kraft jaune.
Couche picturale :
- Huile (ou gouache) en demi-pâte
- Tracé non visible
- Vernis satiné
Altérations :
Agrandissement par Bodinier
- Décollement du papier de support léger (le long de la partie basse) VOIR PC recollement amidon
- Nombreuses usures liées à des frottements laissant apparaîtrent le papier blanc
- Trace laissée par l’absence de vernis et d’oxydation sous la feuillure du cadre (bordure droite).
- Encrassement important


Interventions:


Décrassage (bâtonnet, tests d’eau, de triammonium citrate, pH variables, etc.). Fenêtre en haut à gauche
Suppression des piqûres (insectes et points d’oxydation)
Consolidation du décollement en bordure inférieure
Repiquage des usures(Gamblin Conservation Colors)