GLeb, La douche des mineurs, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, Angers.

L'aspect de l'oeuvre est modifiée entre 1949 (photo Swany) et 1950 (inauguration expo Gleb):
Gleb, "la douche des mineurs", en 1949 (photo: Swalny)
 Sur cette image, les mineurs sont nus, on distingue déjà des plis à senestre (et godet d'angle en bas).
Gleb, "la douche des mieurs", en 1950 (photo Swalny)
Sur l'image de l'inauguration de l'exposition Gleb en 1950, on remarque une partie à droite qui a disparu...

Archives Musée de la tapisserie contemporaine : la partie droite est présente ; on remarque que toutes les toiles sont punaisées directement sur le mur et non tendues ; le motif de la partie à droite est continu (sol douche) ; l'oeuvre constitue d'avantage un triptyque avec un motif central qui concentre aussi le point de fuite de la composition.

Etat en 203 : les plis déjà présents en 1949 apparaissent à peine tant les autres déformations sont importantes, un problème de tensions localisées apparait à senestre et rayonne sur l'ensemble de la toile. 

Pierre David en cours de prise de vue au Musée des Beaux-Arts d'Angers (lumière rasante du revers).
Gleb, "la douche des mineurs", dessin préparatoire, réserves etc. la technique de mise en oeuvre est clairement lisible.

Gleb, "la douche des mineurs", trait dessin sous-jacent, limites d'aplat.

détail sous UV d'une partie reprise entre 1949 et 1950 (repentir) : aucune différence de fluorescence n'est distinguée.

Lumière traversante montrant la finesse de la couche picturale, les réserves et les lacunes liées à de mauvaises conditions de conservation (oeuvre laissée en toile libre jusqu'en 2001).

Détail de la bordure dextre : les plis sont constitutifs (déjà visibles sur la photo de 1949, avant la reprise de 1950) : ces plis ne serot pas repris puisque la couche picturale est appliquées dans les creux : un aplanissement risquerait de créer des craquelures et lacunes irrémédiables.